La crise du virus a-t-elle changé le visage des bureaux en généralisant, pour un temps, le travail chez soi ?
Le secteur s’interroge sur l’avenir mais doit déjà affronter la réalité: le marché s’est effondré au printemps, plombé par deux mois de confinement. Le marché était déjà perturbé par la vague des immeubles de « coworking » qui proposent de louer de manière très souple des lieux pour travailler avec de multiples animations à la clé. Mais le coronavirus a encore accentué ces discours, car il a montré que de multiples entreprises étaient capables de fonctionner pendant des semaines en laissant leurs employés travailler à distance.
Dans ce contexte, les professionnels ne croient ni que le télétravail devienne la règle, ni que le marché des bureaux revienne à un statu quo d’avant le confinement.
Publié récemment, l’indicateur trimestriel de référence, le bilan Immostat, témoigne d’une chute sans précédent en Île-de-France, là où se concentre le gros du secteur en France.
Outre les difficultés techniques liées au confinement, le marché de l’investissement a souffert d’un accès extrêmement sélectif au financement.
Difficile de faire des prévisions à ce stade tant les incertitudes sur la suite et le profil de la reprise économique demeurent.